un temps pour l'Ouysse

Livre de photographie couleur, 60 pages. Poésie, haikus. Poèmes de Gilles Jallet

2023




eau d'ici à l'eau delà

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'esprit de l'eau ,résidence artistique, Communauté de Communes de Quercy Bouriane, Lot,  2021

 

 

 




Semer des cailloux


Livret de photographies ,18x18 cm 56 pages.
photographies en noir et blanc.

 




Vegeta




EXPOSITION au Grenier du Chapitre - CAHORS
du 6 au 30 septembre 2018 




Le Lieu Dit - Atelier Galerie



 

Situé au lieu-dit Sainte Marie à Calés, dans le département du Lot, l'Atelier Galerie Le Lieu Dit a ouvert en octobre 2017. Annie Decupper, photographe et propriétaire du lieu invite des artistes du Lot et d'ailleurs à exposer peinture, photographie, sculpture, dessin…Gérée par l’Association les Arts du Marché qui propose des stages de photographie ou des ateliers artistiques en milieu scolaire et autres.
Le Lieu Dit est situé dans un endroit abrité des regards, entouré d' un îlot de verdure sur la magnifique route de la Vallée de l’Ouysse et de l'Alzou entre Calés et Rocamadour. Passionnée d’Art Contemporain, le souhait de la photographe est de permettre son accès au plus grand nombre dans cette partie du département avec des choix d’oeuvres de qualité et surtout sélectionnées pour leur originalité.

Atelier Galerie Art Contemporain LE LIEU DIT 
lieudit46@gmail.com

lieu-dit Sainte Marie
46350 Calés
 




Instantané(s)



Février 2017
Livret de photographies - format 18X18cm - 56 pages
Images prises sur le vif, lors de déambulations dans la ville d'Essaouira et à la proche campagne. Comme des petites fenêtres, les photographies donnent un autre éclairage de la cité, baignée dans une lumière sableuse ou bleutée, des scènes de vie presque banales s'y déroulent.
Les photographies en couleur argentiques ont été réalisées en 2016. L'utilisation d'un Lomo Diana F et d'un vieux Moyen Format produit un effet de flou comme une vision presque tronquée de la réalité.
 




L'Envers de l'île - Musée Léon Dierx - Ile de la Réunion




En parlant avec les artistes et les différents acteurs de la scène artistique réunionnaise, j’ai pris conscience d’un manque d’histoire, d’image, d’objet, de tradition. Ils m’ont fait part d’une carence historique et culturelle, qu’ils s’emploient à étancher par la création. L’exposition L’Envers de l’île repose en partie sur ce constat collectif. En réunissant des images issues du passé comme du présent, les commissaires, Nathalie Gonthier et Bernard Leveneur (directeur du Musée Léon Dierx), mettent en lumière La Réunion à travers sa géographie, ses paysages (naturel, spirituel, économique, politique et social), ses habitants, ses identités et ses rituels. La sélection des œuvres, toutes réalisées sur place, s’étend du 19ème siècle (gravures et photographies) au 21ème siècle (peinture, photographie, installation, vidéo, sculpture, dessin). Le visiteur assiste à une confrontation et à un dialogue entre les temporalités, les visions de l’île, les récits et les imaginaires d’artistes, mais aussi de naturalistes, de cartographes, d’ethnologues, de géographes ou d’ingénieurs. L’histoire coloniale constitue un fil directeur de l’exposition, des relevés topographiques aux photographies anthropométriques, en passant par les cartes et les illustrations des volcans et de la flore de l’île. Les pièces archivistiques et historiques s’articulent avec les œuvres contemporaines. Le paysage est particulièrement présent. La silhouette du volcan apparaît dans une lithographie aux couleurs acidulées de Gabrielle Manglou ou encore dans l’installation de Kid & Boogie où un volcan facetté est entouré de rouleaux de fumées dessinés aux murs. La mer, les falaises et le ciel traversent les photographies de Yo-Yo Gonthier, de Nelson Navin et d’Annie Decupper. Les artistes explorent aussi la part intime de l’île et de ses habitants. On découvre ainsi les dessins floraux-érotiques de Catherine Boyer, les photographies d’intérieurs de Leila Decomble ou encore les surprenantes natures mortes peintes par Jimmy Cadet. De son côté Stéphanie Hoareau peint, dessine et modèle les portraits de marginaux : Charlotte, Jack le Fou et Jacqueline. Chacun d’entre est une icône traduisant le mystère et la crainte. Il y a des individus que nous retrouvons à travers leurs objets personnels dans les photographies de Laurent Zitte. La dimension spirituelle et rituelle est également abordée. Jean-Claude Jolet restitue un autel rouge de Saint-Expédit dont le culte a été introduit à La Réunion dans les années 1930 – ces constructions multiconfessionnelles fleurissent aux bords des routes. L’Envers de l’île ne dévoile pas les secrets de l’île, l’exposition se propose davantage d’établir un état des lieux d’une iconographie riche et complexe, qui met en perspective un imaginaire mixant les fantasmes des explorateurs et la lucidité des artistes contemporains. L’ancrage dans le réel contraste avec le fantasme colonial et le discours lissé d’une société créolisée et paisible.

Julie Crenn
Artpress
du 3 juillet au 20 septembre 2015